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Interview

Réalisé le 10 janvier 2018 par The Funny World of Lumina

1) Pourriez-vous me raconter comment vous avez commencé à écrire ?

Comme beaucoup je pense, c’est avant tout par la lecture que l’écriture est venu à moi. Je lis depuis très jeune et j’ai toujours continué à lire. Je pense que c’est une part importante du processus d’écriture car on s’imprègne indirectement de la façon de raconter une histoire, de mettre en place les intrigues, etc…
Mes premiers écrits datent de la fin du collège. On imaginait une histoire rigolote avec des amis, où on se mettait dans des situations délirantes, et je les couchais sur des petits cahiers. Un peu plus tard je suis revenu à l’écriture (ou c’est elle qui est revenu à moi, je ne sais pas !) car je voulais un monde qui venait de moi. À force de lire et de voyager dans des univers différents, je me suis dit « et pourquoi pas moi ? » et j’ai écrit une version inachevée de ce qui sera Néo-Monde par la suite.

2) Avez-vous déjà eu un journal intimes, des carnets où vous releviez des citations, des pensées… ?

Un journal intime est un moyen de s’évader, de coucher nos pensées les plus profondes sur papier et de s’en libérer, un peu comme si l’on parlait à quelqu’un de tous nos secrets. Pour ma part je n’en ai jamais eu, peut-être parce que mon moyen d’évasion était l’imaginaire. Petit, j’aimais imaginer une histoire dérivée de mes dessins animés préférés, je me faisais mes intrigues, et je me battais contre les méchants dans mon salon ou dans ma chambre, un vrai défouloir !

3) Comment vous est venu l’idée de publier ?

Assez naturellement je pense. Lorsque j’ai terminé le premier tome de Néo-Monde, j’ai eu la sensation que j’étais capable de terminer un roman. C’est quelque chose d’achever une œuvre de plusieurs centaines de pages, une histoire virtuelle qui prends plusieurs mois, voire plus, pour prendre vie. Et je me suis dit que faire voyager des gens dans l’univers que j’avais créé serait un idéal, peut-être une vision utopiste, parce que mon histoire n’en était qu’à son premier jet, mais dans tous les cas, c’est vraiment l’envie de faire découvrir ce monde, de donner envie aux lecteurs de prendre part à l’aventure aux côtés de mes personnages qui m’a donné l’envie d’être publié.

4) À partir du moment où vous avez publié votre premier ouvrage, vous a-t-il été plus facile (ou plus difficile) de publier ensuite ?

Pour ma part beaucoup plus facile. Néo-Monde a plu aux éditions de la Caravelle, mais étant une pentalogie, il était normal de savoir où se dirigeait l’histoire. Lorsque je l’ai présenté à cette maison d’édition, les deux premiers tomes étaient achevés et le troisième était terminé aux trois quarts. Je leur ai envoyé les tomes 1 et 2, puis les synopsis de l’ensemble des autres tomes, et cela les a convaincus. Le contrat à compte d’éditeur que j’ai signé chez eux est un contrat pour l’ensemble de ma saga, donc la publication en est grandement facilité.

5) Pouvez-vous me parler en quelques mots de chacun des livres que vous avez publiés (ou, s’il y’en a trop, de quelques-uns de votre choix) ?

Néo-Monde est une saga en cinq tomes de science-fiction mêlant la dystopie et le post-apocalyptique. On y découvre Karl, qui se réveille sur le toit d’un immeuble, dans une ville totalement gelée qu’il ne connait visiblement pas. Il ne sait pas ce qu’il s’est passé ni ce qu’il fait là. En tentant de survivre, il va rejoindre une communauté dans la ville de Forgost, et ces derniers vont lui dire qu’une grande tempête a ravagé le pays de Nandal, et que le climat du nord est bloqué dans une ère glaciaire sans précédent, et que le sud dépéri sous un climat des plus arides.
Néo-Monde va raconter son périple pour retrouver sa famille, disparue depuis son réveil, mais également de trouver les conséquences de tout ceci tout en restant en vie dans un monde qui ne le permet plus.

6) Avez-vous des rituels pour écrire ?

J’écris principalement sur ordinateur. Il m’arrive de prendre des notes ou de dresser mes plans à la main, mais très vite je bascule sur le format informatique. Sinon j’écris principalement le matin. Je suis un « lève tôt », et j’aime prendre le temps d’écrire avant de partir au travail, mais il m’arrive souvent d’écrire en journée ou le soir, notamment les week end.

7) Que voulez-vous transmettre à travers vos livres ?

Faire voyager le lecteur, premièrement. Mes personnages bougent beaucoup, je veux que le lecteur les accompagne partout où ils iront.
Mais le point le plus important, c’est l’évolution psychologique des personnages. Ce que je veux transmettre, c’est ce questionnement, cette réflexion sur nous-même : que deviendrait-on si notre monde venait à disparaître ? Si les codes de notre société actuelle n’existaient plus, comment notre esprit évoluerait ? Mes personnages sont tous différents et chacun a sa vision du monde, et c’est ce que j’aime dans le genre post-apocalyptique, nous pouvons pousser nos personnages dans leurs ultimes limites et voir les transformations psychologiques que cela engendre, c’est très enrichissant.

8) Qu’éprouvez-vous avant la sortie d’un roman ?

De l’excitation, forcément, parce que voir notre livre prendre vie marque un aboutissement à une longue période de travail. Mais c’est également un énorme moment d’appréhension, car il passe dans les mains des lecteurs, on sort de notre petite zone de confort qu’est notre cercle proche, et c’est toujours un moment un peu stressant.

9) Quels sont vos futurs projets ? (Nouveaux livres, …)

Continuer Néo-Monde jusqu’à ce que le tome final soit sortis. J’ai quelques idées de romans pour le « après », mais je ne fais que de noter des idées en vrac pour le moment. Néo-Monde prends beaucoup de place dans ma tête en fait !

10) Quel(s) conseil(s) donneriez-vous à vos lecteurs rêvant de devenir écrivain ?

Avant tout qu’ils écrivent ce qu’ils aiment. On écrit avant tout une histoire pour nous, quelque chose qui nous plait et qui arrive à nous faire frissonner alors que nous connaissons toutes les ficelles de notre histoire. Ensuite d’être persévérant, c’est un travail immense que d’écrire un roman, et il ne faut pas se décourager. Le simple fait de terminer un premier jet est déjà une victoire en soit, il faut continuer après cela, et surtout prendre du plaisir à écrire. Tout le monde a des moments de doutes, et c’est humain, mais au bout du compte, il y a toujours une chance de voir son livre prendre vie, donc s’il y a une chose à retenir, c’est qu’il faut saisir cette chance, et tout ce travail sera récompensé de la meilleure des manières.

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